29 Nov
  • Par SEVE Emploi
  • 703 Vues
  • 0 Commentairets

Le suivi en emploi en physique : l’essayer c’est l’adopter !

Cindy HARDI est conseillère en insertion professionnelle au sein d’API Entreprises, Entreprise d’insertion et Atelier Chantier d’Insertion situés à Charleville-Mézières en région Grand Est. Elle a accepté de nous partager sa première action de suivi dans l’emploi !

Le 18 octobre dernier, un salarié en transition professionnelle débute son 1er jour de CDI chez Burger King en tant qu’équipier. Le 1er jour en début d’après-midi, Cindy reçoit un appel du salarié en question : « Je veux arrêter, je n’aime pas faire des hamburgers ».
Cindy ne s’arrête pas à cet échange téléphonique et, dans l’après-midi même, elle se rend physiquement dans le restaurant en question.

« J’ai rencontré le manager et la responsable RH qui étaient sûrs que la journée se passait bien pour le salarié. Ils ont été très étonnés quand je leur ai dit que le salarié m’avait appelé pour me dire qu’il avait envie d’arrêter. »

Dans la foulée, le manager demande que le salarié les rejoigne en réunion. « Il nous confie qu’une salariée avait critiqué sa façon de travailler, ça l’a déstabilisé ».

« J’ai été très surprise du temps accordé par la RH, sans rendez-vous préalable ! »

Les échanges ont été fructueux puisque le salarié a accepté de revenir le lendemain. Et ils ont débouché sur des actions concrètes pour améliorer son intégration :

  • convocation de la salariée pour la reprendre sur son comportement inapproprié du matin ;
  • échange en tripartite entre Cindy, la RH et le salarié ;
  • impression des feuilles de garniture des hamburgers pour que le salarié puisse, s’il le souhaitait, les apprendre chez lui ;
  • mise en place d’un binôme pour rassurer le salarié dans la phase d’intégration ;
  • possibilité pour le salarié de changer de poste sur lequel il serait plus à l’aise au sein même du restaurant.

« J’ai réellement vu l’importance d’avoir un rendez-vous de suivi en physique avec l’entreprise dans les premiers jours ! Le téléphone ne suffit pas ! Nos échanges ont rassuré tout le monde, ont valorisé le salarié et m’ont permis de fixer un autre rendez-vous avec la RH pour capter les offres d’emploi dans les nouveaux restaurants qui ouvrent prochainement. »

Mot clé: